De nombreuses questions sont posées au sujet des prébiotiques et des probiotiques.
C'est un sujet crucial, car loin d’être une tendance, leur action pour notre santé est essentielle. Ils ne se contentent pas de réduire au silence les troubles digestifs (ballonnements, diarrhées, constipation…). Ils sont essentiels à la force de notre système immunitaire et peuvent contribuer à prévenir de nombreuses malaises; de l’eczéma à Alzheimer en passant par la fibromyalgie.
Pour mieux les connaître et savoir comment les trouver naturellement, j’ai interrogé notre meilleur conseiller en micronutrition, notre fils aîné Jean Joyeux (il est enseignant en nutrition, micronutrition, coach, consultant en nutrition, intervenant à l’université de Bourgogne et spécialisé en nutrition sportive).
Question # 1 – quels sont les différences en les prébiotiques et les probiotiques ?
En réponse aux interrogations de plusieurs personnes, voici la réponse de Jean Joyeux sur ces deux termes.
Les prébiotiques sont des fibres végétales. Leur particularité est d’être à la source des « probiotiques », ces bactéries de la flore intestinale sont indispensables à la vie. Notre organisme ne peut pas entretenir une bonne flore intestinale sans ces fameuses « bactéries probiotiques », sans une bonne alimentation riche en « fibres prébiotiques ».
Question # 2 – Où trouve-t-on les prébiotiques?
Les prébiotiques sont dans nos aliments, particulièrement dans les végétaux.
Les fibres des fruits et légumes sont celles qui nourrissent les « bonnes » bactéries intestinales et les aident à se reproduire. Ce sont des « glucides » ou sucres complexes naturels, bien différents des sucres simples ou raffinés néfastes pour la santé. Ces glucides complexes ne sont pas digérés par la partie du haut tube digestif, mais beaucoup plus bas dans le gros intestin, particulièrement dans le côlon droit (caecum et côlon ascendant). Ils ne sont donc pas assimilés par les humains et ne sont pas source d’énergie pour nos cellules, mais bien pour les bactéries de notre flore intestinale.
Parmi les sucres complexes présents dans les végétaux, on trouve la cellulose qui est un glucide non assimilable, donc fait partie de la catégorie des fibres.
Question # 3 – Les fruits que l’on mange peuvent-ils aussi en apporter ?
Il y a d’autres types de fibres, de plus petites dimensions, qui sont très importantes : les fructo-oligosaccharides (également appelés « FOS »), présents comme leur nom l’indique dans les fruits, particulièrement quand ils sont frais de saison.
Les spécialistes parlent également de l’inuline qui est un mélange de fructose et d’autres sucres simples, présents naturellement dans de nombreuses plantes. Ces fibres alimentaires sont aussi appelées « fructanes ».
Les origines de fibres sont nombreuses dans notre alimentation et sont exclusivement végétales. Les céréales complètes en contiennent beaucoup, mais aussi les fruits, les légumes, les légumineuses. Ces aliments doivent idéalement constituer une grande partie de notre alimentation.
Question # 4 – Sachant que toutes les fibres ne sont pas les mêmes ? Il y a les solubles et les insolubles, quelles sont les différences ?
Il est donc important de faire la différence entre les fibres solubles et des fibres insolubles.
Les fibres solubles se trouvent essentiellement dans les végétaux et dans les fruits tels que les pectines, des gommes, des mucilages dans la peau des pommes, les algues, l’inuline présente dans de nombreux fruits et légumes.
Les fibres solubles, en revanche, apportent de l’eau, des vitamines, des oligoéléments, et participent activement à l’entretien de la paroi digestive. Elles subissent ensuite, dans le gros intestin, la fermentation par les bactéries de la flore intestinale qui s’en nourrissent. Les bifidobactéries et les lactobacilles sont les familles de micro-organismes typiques du microbiote intestinal les plus étudiées.
Les fibres insolubles procèdent comme des petites tissus épongeuses dans l'intestin : en s’engorgeant d'eau, elles accroissent le une bonne quantité des selles et assistent à normaliser la fonction intestinale. Comme elles freinent la digestion, elles allègent la satiété, ce qui participe au contrôle de l'appétit et du poids.
Les fibres insolubles se trouvent généralement dans la cellulose, l'hémicellulose, le son et la lignine.
Les fibres insolubles, plus ou moins dures, jouent le rôle d’un balai des déchets digestifs dans le côlon et le rectum, mais peuvent également avoir un effet irritant quand on en abuse, jusqu’à créer des petites rectorragies (émissions de sang dans les selles).
Question # 5 – Concernant les fibres que l’on mange, ils peuvent être crus dans les fruits, mais il faut bien les cuire quand on consomme des céréales et les légumineuses ?
Il n’est pas nécessairement de faire cuire les fibres qui se trouvent dans les céréales et les légumineuses. C’est systématiquement le cas dans les préparations industrielles qui utilisent des cuissons excessives pour garantir la durée de conservation des aliments et réduire le risque bactérien. On a trop souvent l’idée que les légumes doivent forcément être cuits, et les méthodes de cuisson sont la plupart du temps mal maîtrisées. On a tendance à cuire nos légumes trop longuement, à trop haute température, sous pression, et à la micro-ondes. Néanmoins, on y perd énormément de nutriments d’un point de vue gustatif.
Rappelons-nous que les vitamines et les antioxydants contenus dans les végétaux sont « thermolabiles », c’est-à-dire très sensibles à la température. Notamment, la cuisson par la pression, aux phénomènes énergétiques déclenchés dans le four à micro-ondes sont très nocive.
Les pertes s’appliquent aussi bien dans les apports vitaminiques. C’est notamment une chose à éviter, particulièrement de nos jours.
Dans le cas des fibres, les cuissons excessives transforment une partie des fibres et des sucres complexes en sucres simples. Ce sont des sucres qu’on pourrait qualifier de « cachés », qui n’auront que de mauvais effets sur la flore intestinale et sur la santé. L’excès de cuisson n’est guère propice à la santé globale. Elle apporte de l’amertume aux fruits, à tel point que pour une simple compote, on en arrive à ajouter du sucre, alors que les sucres déjà présents dans les fruits devraient amplement suffire !
Idéalement les fruits ne doivent pas être consommés cuits, mais seulement frais, selon la saison et si idéalement biologiques.
Les personnes qui ont des problèmes de diverticules sur le côlon gauche en particulier (petites hernies sur les bords de l’intestin qui peuvent s’infecter et en rétrécir le calibre), ont des difficultés à consommer des fibres. On leur suggère une alimentation souvent un régime sans résidus ou avec le minimum de résidus. C’est un régime qui enraie le mal-être dans l’immédiat, mais qui ne doit pas être maintenue à long terme.
Ces clients peuvent en réalité consommer des fibres solubles ou douces appartenant à certains fruits, tels que les petites bananes, les mandarines, les poires et les pommes sans la peau, les fraises. L’idéal, c’est de les réintroduire très progressivement, plutôt en début de repas et de bien mastiqué ces fibres. On ne les recommande pas dans un premier temps les oranges, les pamplemousses, les ananas, les grenades, excepte les jus frais.
La cuisson est donc à éviter pour les aliments à fibres solubles contrairement aux aliments à fibres insolubles.
Pour que les fibres des céréales et des légumineuses (haricots, lentilles, pois chiches, etc.) jouent bien leur rôle, il nécessite de les faire tremper quelques heures dans l’eau, puis les cuire al dente. Ainsi la mastication pourra bien jouer son rôle, c’est-à-dire préparer à la digestion – commencée dans le palais des saveurs – qui se poursuivra dans l’estomac, puis l’intestin grêle, avec les liquides fabriqués par le foie (la bile) et le pancréas.
Question # 6 – Quelles sont les fonctions les plus importantes des prébiotiques ?
Les 8 fonctions essentielles des fibres prébiotiques pour une bonne santé sont :
- L’absorption des minéraux
Le travail d’absorption se fait au niveau de calcium et du magnésium dans le côlon. Sachez que le meilleur calcium est celui qu’apportent les végétaux et non pas les produits laitiers des sources animales dont le calcium n’est absorbé qu’à 30 % au maximum. Elles sont également riches en potassium qui lutte contre l’acidification des tissus et qui régularise favorablement la tension artérielle.
- La diminution des pertes calciques
Ces pertes calciques métreraient en péril le tissu osseux en provoquant l’ostéoporose. Après tout, il ne nécessite pas de prendre des médicaments face cette malaise, même s’ils sont offerts systématiquement autour de l’âge de la ménopause. Ils sont un autre désordre sanitaire, car authentiquement critique et rigoureusement inopérants pour les malaises reliés à l’ostéoporose.
- L’abaissement des taux des lipides dans le sang, surtout les triglycérides.
- La stimulation de l’immunité, car la flore intestinale joue un rôle d’activateur et de régulateur des fonctions immunitaires. En entretenant une bonne muqueuse intestinale, on limite le risque allergique et de pathologie auto-immune.
- L’effet protecteur contre les malaises de cancer du côlon par la formation d’acides gras à chaînes courtes (butyrique, propionique, acétique) qui représentent l’énergie nouvelle des cellules du côlon stimulent leur renouvellement et leur spécialisation tout en inhibant leur cancérisation.
- La réduction de la constipation avec meilleure consistance de selles facilitant les évacuations. Les fibres influencent le poids des selles et le niveau d’hydratation.
- La formation des gaz par la fermentation :
Il existe cinq gaz principaux : de 20 à 80 % constituent d’azote, de 10 à 40 % de gaz carboniques, de 5 à 20 % d’hydrogène et de 1 à 20 % de méthane. En dernier, des gaz non odorants, et peu abondants se forment si vous prenez l’habitude de consommer des végétaux à chaque repas.
- Il est nécessaire de bien mastiquer la nourriture, car ça accélère l’apparition de la satiété et ralentit l’entrée du sucre dans le sang. Ces effets permettent de prévenir l’obésité, les troubles métaboliques et le diabète.
Question # 7 : Quelles sont les fonctions les plus importantes des probiotiques ?
Le premier à s’y être intéressé aux probiotiques fut l’Ukrainien devenu Français Ilya Ilitch Metchnikov, qui a reçu le prix Nobel de médecine en 1908. Le terme de probiotique s’oppose à antibiotique, il date de 1965.
Selon l’OMS et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la définition officielle des probiotiques est : « micro-organismes vivants qui, lorsqu'ils sont ingurgités en quantité correcte, entraînent des effets positifs sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels ».
Ce sont en réalité pour l’essentiel des ferments lactiques, micro-organismes et type bactérien (et non pas levures) présent dans notre tube digestif de haut en bas, à des concentrations variables (très peu dans l’estomac, énormément dans le gros intestin).
Question # 8 : Les bactéries, les micro-organismes non dangereux, sont-ils essentiels pour une bonne santé ?
Par définition ces bactéries n’ont pas d’effet pathogène, ce qui fait d’elles de véridiques « bons microbes ». On compte plus de 1000 espèces différentes dans notre flore intestinale (aussi appelée « microbiote »). Elles représentent 100 000 milliards de micro-organismes et pèsent entre 1,5 et 3 kg. Plusieurs milliers d’études poussent les spécialistes à parler d’un véritable organe. Les fonctions physiologiques du microbiote sont nécessaires pour une bonne santé. Une partie de ce microbiote est composée de ces fameux probiotiques.
Cela s’entend que les traitements antibiotiques comme les chimiothérapies peuvent réduire la vie des cellules ou organismes en multiplication. C’est à s’en servir seulement que c’est vraiment nécessaire. Ces traitements pourraient causer un dommage tout ou une partie de la flore intestinale.
C’est ce qui explique l’intention des prescriptions de compléments sous forme de ferments lactiques, une sorte de réensemencement de la flore intestinale et aussi associés aux antibiothérapies et aux chimiothérapies. Les effets à long terme des probiotiques de qualité sont d’ailleurs nettement bénéfiques, en fonction des souches bactériennes utilisées.
Question # 9 : Notre flore intestinale peut donc varier de saison en saison ? C’est ce qu’on appelle « notre microbiote intestinal « ?
Il est nécessaire d’ajouter que la flore intestinale ou microbiote est en perpétuelle évolution en fonction de ce que nous mangeons.
- Trop de consommation de protéines animales entraîne une constipation, une mauvaise odeur, des colites à bas bruit ou des douleurs intestinales récurrentes.
- Trop de consommation de glucides assimilables (pain, riz blanc, pâtes, pâtisseries, sucreries…) entraîne les diarrhées, les ballonnements non odorants.
- Trop de consommation d’antibiotiques mène aux symptômes d’irritation intestinale, d’affaiblissement de l’immunité, de mauvais transit intestinal.
Question # 10 : Comment est-ce que la composition des
Fruits et des légumes est-elle nécessaire ?
Il nécessite donc de savoir bien composer son repas et de bien comprendre ce qui se passe dans l’ensemble de notre tube digestif, de haut en bas.
La composition de chaque repas a besoin continuellement de comprendre plusieurs portions de fruits et légumes. Les fibres que composent dans ces portions, permettront de nourrir la « bonne flore intestinale ».
Ces probiotiques contenus dans cette composition de fruits et de légumes pourront parfois contribuer au changement alimentaire ou rééquilibrer une flore défectueuse. Cependant, ils ne remplaceront pas à long terme une alimentation équilibrée. Ces organismes vivants sont nécessaires au bon fonctionnement digestif et à l’équilibre des organes concernés, et ce « de haut en bas ».
Quotidiennement, on voit passer près de 10 litres de liquide dans notre tube digestif, notamment, les boissons et l’eau contenue dans les aliments qu’on consomme.
- Nos glandes salivaires peuvent produire jusqu’à 1,5 litre de salive à pH alcalin. Dans notre palais des saveurs, nous avons environ 100 000 germes polymorphes.
- Notre estomac produit 1 litre de liquide gastrique à pH acide et contient en revanche peu de germes (100 à 1000).
- Notre foie produit environ 1 litre de bile, dont le pH alcalin, qui est stérile (ne contiens pas de bactéries).
- Notre pancréas produit environ 1 litre de liquide pancréatique à pH alcalin, également stérile.
- Notre intestin grêle mesurant près de 4 à 6 mètres de longueur produit 1 litre par mètre et contient 10 000 à 1 million de germes.
- Notre côlon réabsorbe les liquides, il est le principal site de développement des colonies bactériennes (jusqu’à 100 milliards).
Question #11 Les prébiotiques et les probiotiques ont-elles des valeurs spécifiques ?
Les 7 valeurs essentielles des probiotiques pour une bonne santé.
- Le maintien de la façade intestinale
Les cellules intestinales du grêle et des côlons (nos entérocytes et colonocytes ou colocytes) vivent au maximum 4 jours, elles se reproduisent continuellement. C’est ce qu’on nomme l’entéropoïèse intestinale. Les cellules mortes sont éliminées habituellement dans les déchets.
- La protection contre de la porosité intestinale
Le passage des molécules et nutriments non digérés est éventuellement allergénique, voire antigénique. Cette porosité entraîne considérablement de malabsorption et laisse circuler des toxines mortellement dangereuses dans tous les organes, le foie, le cerveau en circulant par les tendons, les articulations et les os.
- La combinaison des vitamines
La vitamine K est essentielle surtout à la coagulation du sang en cas d’hémorragie et en raison d’une petite plaie.
La vitamine B9 ou acide folique est vitale pour se défendre contre le handicap du système nerveux de naissance dans la zone de la lombaire et du sacrum qui a de la difficulté à fermer et crée la spina bifide.
La vitamine B12, elle est indispensable au déroulement du système nerveux central. Elle est vitale à l’appui de la gaine de myéline tout autour des fibres nerveuses qui donne accès de l’influx nerveux. Elle est fabriquée par les probiotiques et ne peut être absorbée au niveau intestinal. Elle nécessite de la protéine spéciale (facteur intrinsèque) qui est produite par l’estomac pour être assimilée plus tard au niveau intestinal.
- L’assimilation des nutriments
Pour pouvoir passer la barrière intestinale et se déverser dans le sang, en direction du foie, les aliments doivent, assimile dans l’estomac.
- L’accélération du système immunitaire
En effet, les globules blancs immatures « apprennent leur métier » sous forme de muqueuse intestinale, elles doivent passer dans des dômes lymphoïdes appelés « plaques de Peyer », au contact des bactéries de la flore endogène.
- L’asile contre les bactéries infectieuses des fois présentes dans l’intestin
L’asile est possible dû à la multiplication d’anticorps de type immunoglobulines A, dite « sécrétoires » (IgAs).
- La formalisation de la réponse immunitaire
En l'absence de la flore intestinale, nous serions sensibles à tout. Une excellente flore intestinale est liée à un taux faible d’allergique, alors qu’un déséquilibre important de la flore intestinale est lié automatiquement à un terrain vénérablement allergique.
Question # 12 Notre tube digestif joue-t-il à un rôle important dans notre système immunitaire ?
Près de 80 % de notre immunité provient notre tube digestif, dont la balance est instantanément liée de ce que nous consommons. Une bonne immunité se gagne et s’entretient donc en mangeant quotidiennement abondamment de fruits et légumes. L’idéal, c’est d’en consommer frais et de saison ! Le standard est un total de 5, toutefois 5 de chaque, c’est préférable !
La récupération de la santé intestinale est l’un des traitements primordiaux des malaises de l’auto-immune.
Le lien entre nos habitudes alimentaires et leurs séquelles épigénétiques sur divers organes et tissus du corps ne sont pas instantanés ni flagrants.
Question # 13 Un intestinal mal entretenu a-t-elle des effets négatifs d’une personne à l’autre?
Un intestinal mal entretenu peut, selon les hypersensibilités génétiques de la personne, créer des malaises :
- Au niveau de la peau : eczéma, lupus érythémateux, sclérodermie, vitiligo…
- Au niveau de la digestion : gastrites, pancréatites, hépatites, maladie de Crohn, rectocolites, cancers colorectaux…
- Au niveau de la thyroïde : thyroïdite auto-immune
- Au niveau de la musculation et l’ostéo-articulaire : fibromyalgie, spondylarthrite, polyarthrites, rhumatismes de tous les âges
- Au niveau de la neurologique : sclérose en plaques (SEP), sclérose latérale amyotrophique (SLA), Alzheimer et Parkinson…
- Au niveau de la cardiovasculaire : inflammation cardiaque et péricardique, artérites, athérosclérose…
- Au niveau de la respiratoire : sarcoïdose, pneumonie interstitielle…
- Au niveau de la précancéreuse du système immunitaire: lymphopathies bénignes ou malignes tels les lymphomes de plus en plus nombreux
- Au niveau des métaboliques : diabète, dyslipidémies, syndrome métabolique, surpoids, obésité…
Question #14
Quels sont les aliments qui ont des probiotiques ?
Comme vous le savez, les prébiotiques sont les fibres végétales solubles présentes dans notre alimentation quotidienne. Elles sont à la source de la formation des probiotiques de notre flore intestinale.
On retrouve abondamment de probiotiques dans les végétaux. Pour en profiter au maximum, vous devez longuement mastiquer les fibres végétales pour empêcher l’action des phytates. Les phytates sont une composée stockée de phosphore trouvée dans les graines, les noix, les légumineuses et les grains entiers non transformés (concentrés dans les couches externes de son.
Ces molécules complexes que sont les phytates sont des composés phosphorés liés à certains métaux tel le fer, et empêchent son absorption par l'intestin.
On peut s’attendre à l’utilisation des ajouts en ferments lactiques (connu sous le nom probiotiques).
Pour bénéficier des résultats positifs sur la flore intestinale, les souches probiotiques devraient voir été correctement trié, apportées en quantités suffisantes à chaque prise, minimum 10 milliards.
Pour les jeunes enfants, les études concluent de 15 à 30 jours de cure.
Pour les adultes. Il est recommandé de faire la cure de 1 à 2 mois.
Ce caractère de supplément est à utiliser en cas de cure d’antibiotiques, de gastro-entérite, de colopathies ou d’infections à récurrence.
Il est sérieux de maintenir que la supplémentation en probiotiques de longue durée ne sera jamais aussi efficace qu’un réel changement alimentaire : manger beaucoup de fruits et légumes, de manière absolument quotidienne.
Question #15 Les probiotiques peuvent-ils être présents dans les pollens ?
Certainement oui, le pollen joue le rôle de probiotique défendant notre tube digestif de la flore pathogène. Le pollen renferme de 1 à 10 millions de ferments lactiques par gramme.
Cette flore microbienne est incontestablement bien gardée par la surgélation et défaite si l’on sèche le pollen. Ce système microbien prévient tout germe de dégradation de s’installer dans le pollen.
L’INRA de Toulouse a pu présenter que le pollen frais peut interdire in vitro 7 germes pathogènes : les Proteus vulgaris et mirabilis souvent développeur d’infections urinaires ; le Staphylococcus aureus développeur d’intoxications alimentaires avec des dangers de septicémie ; la Yersinia enterocolitica.
Le pollen de ciste frais a des portées propices pour soigner autant la rectocolite que le malaise de Crohn. Il engendre la régénération de la première couche des cellules intestinales qui se reproduisent tous les 2 ou 3 jours. Le dégel en 12 heures du pollen frais le rend inactif. Il faut le faire fondre dans la bouche pour qu’il devienne actif.
De ce fait, l’effet probiotique du pollen de ciste est incomparable à celui des probiotiques classiques exposés comme suppléments alimentaires : Bion, Immuno et en particulier Actimel. Pour ce dernier produit de Danone, toutes les campagnes de publicité étaient basées sur des déclarations santé, donnant à ces produits un vernis « santé », tellement qu’on parler d’« alicaments », mi-aliments, mi-médicaments. Nous devons faire attention par ces publicités qui n’ont pour résultat que nous faire dépenser davantage à consommer.